30 juin, 2025

Mots Croisés

LUNDI 24 SEPTEMBRE À 22H55

Mots Croisés sur France 2

Islam : où est le problème ?

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Invités :

Julien DRAY
Vice-président PS de la région Ile-de-France

Gérard LONGUET
Sénateur UMP de la Meuse
Ancien ministre de la Défense

Abdallah ZEKRI
Président de l’Observatoire des actes islamophobes

Alain FINKIELKRAUT
Philosophe

Clémentine AUTAIN
Directrice de la publication de la revue REGARDS

Rama YADE
Ancien secrétaire d’Etat chargé des Affaires étrangères et des Droits de l’homme
Vice-présidente du Parti radical

 

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Dans le Républicain Lorrain…

Mardi 18 septembre 2012, 16:52 publié le 16/09/2012 à 05:00

Photo A.PICORE

« Moi président, je ne ferai pas de Commercy un désert »

Mobilisation générale à Commercy. Les élus et la population sont descendus hier dans la rue pour dénoncer la dissolution du 8 e RA.
Dans les rangs : beaucoup de socialistes surpris et déçus par les méthodes de leur majorité.

« Monsieur le président, respectez les engagements de l’État pour la survie du territoire. » 11h20 hier, devant l’hôtel de ville de Commercy.

Bernard Muller, le maire, dévoile une banderole accrochée aux grilles de sa mairie. Elle interpelle directement celui dont l’une des premières décisions aura été de valider ce que même Nicolas Sarkozy n’avait pas osé faire : la dissolution du 8 e régiment d’artillerie (RA) de la ville dès juillet 2013. Détail cocasse et politiquement savoureux, le premier magistrat, socialiste, appartient à la majorité gouvernementale. Trahi par les siens, la pilule est dure à avaler !

Rappel des faits. En 2008, l’annonce de la dissolution du 8 e RA dans le livre blanc fait grand bruit dans ce bassin d’emploi où le chômage culmine à 12,5 % et qui verrait ainsi disparaître du jour au lendemain 10 % de ses 12 500 habitants.
Face à la mobilisation locale et aux enjeux économiques l’ex-président et le sénateur UMP meusien Gérard Longuet, ministre de la Défense, décident de suspendre la décision « tant qu’une solution équivalente en emplois ne serait pas trouvée. »
Patatras ! Le 30 juillet dernier au matin, en plein cœur de l’été, le major général de l’armée de Terre vient en catimini, et en hélicoptère, annoncer à ses troupes que le régiment serait dissous dans moins d’un an. Le maire est prévenu l’après-midi lors d’un entretien téléphonique plus que glacial avec Jean-Yves Le Drian, ministre socialiste de la Défense : « J’étais allé le voir après sa nomination pour lui demander du temps. Depuis l’annonce, je lui ai écrit, ainsi qu’au premier ministre et qu’au président, mais personne ne me répond. Je trouve la méthode déplorable. »

Léger embarras à gauche

Certes, en novembre 2011, le secteur a appris l’implantation d’une usine du groupe aéronautique Safran. Soit 200 emplois en 2014, et sans doute le double d’ici à 2017 :
« Mais ce n’est pas une compensation et de toute manière, le compte n’y est pas. Et puis comment vit-on d’ici 2017 ? », se demande l’élu. Derrière lui, dans le cortège, les pancartes des commerçants sont sans équivoque : « Moi président, je ne ferai pas de Commercy un désert économique. Moi président, je respecterai la parole et les écrits de l’État. » Pour François Hollande, le retour de boomerang est violent.

Le socialiste Alain Verneau cautionne. Conseiller général du canton, il ne s’attendait pas à un tel coup de poignard dans le dos de la part de sa famille : « La décision ne me surprend pas, mais la manière de faire me déçoit. On peut se poser des questions sur la façon dont nos dirigeants réagissent. » Thibaut Villemin, vice-président socialiste du conseil régional, semble plus gêné aux entournures : « Je ne partage pas les banderoles et je ne manifeste pas contre le gouvernement en qui j’ai confiance. Nous comprenons très bien qu’on n’a plus besoin d’un régiment mais je suis là pour dire que le calendrier n’est pas bon, que le délai est trop court pour réfléchir à des compensations. » Ce militant socialiste a lui aussi la dent dure : « Les Meusiens ont beaucoup donné dans les deux guerres. Nous enlever les régiments qui nous font vivre, c’est dur par rapport à l’Histoire. Et puis cela donne vraiment l’impression que François Hollande ne maîtrise pas l’État-major. » Le cortège termine devant la sous-préfecture, où une délégation est reçue. « Nous demandons une attention particulière compte tenu de la fragilité de ce territoire », quémande le maire. Les militaires, eux, ont déjà rempli leurs demandes de mutation.

Philippe MARQUE.

 

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EADS-BAE, l’Etat français a besoin de garanties …

PARIS, 13 septembre (Reuters) – L’Etat français a besoin de garanties avant de donner sa bénédiction à une éventuelle fusion entre EADS et BAE Systems, a déclaré à Reuters l’ancien ministre UMP de la Défense Gérard Longuet.

« Cette opération a du sens sur le plan industriel, même si la mise en ÷uvre est horriblement complexe », estime-t-il. « EADS a besoin de se développer dans le militaire et BAE ne peut pas rester strictement dans le militaire. »

« Ce qui est certain c’est que (l’ex-président d’EADS) Louis Gallois a toujours voulu équilibrer l’activité civile d’EADS avec l’activité militaire et que Cassidian (sa branche défense et sécurité) n’a pas apporté une réponse à ses attentes. »

Gérard Longuet, dernier ministre de la Défense de l’ex-président Nicolas Sarkozy, assure cependant que Louis Gallois ne lui a jamais parlé d’un projet de fusion avec BAE. Mais il n’imagine pas que le gouvernement actuel n’ait pas été informé.

En dehors de Cassidian, plusieurs filiales d’EADS, dont Eurocopter et Astrium, travaillent pour la défense française, ce qui pose une première série de problèmes et nécessite que l’Etat français obtienne certaines garanties, souligne-t-il.

« Il y a des activités d’EADS qui sont parfaitement stratégiques, notamment toute l’activité Astrium qui porte le MR51, le missile nucléaire français » qui équipe les sous-marins de la Force océanique stratégique française, explique l’ex-ministre. « Donc l’Etat ne peut pas s’en désintéresser. »

« Il faut trouver une formule : soit une golden share, soit, comme BAE l’a prévu dans ses statuts, la nationalité des dirigeants », ajoute-t-il.

Gérard Longuet estime qu’il y a aussi un risque de dissolution de l’actionnariat français d’EADS.

« Dernier problème », ajoute-t-il : « BAE travaille beaucoup pour les Etats-Unis et je ne sais pas comment les Etats-Unis réagiront avec une société dont le centre de gravité deviendra plus nettement européen. » (Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)

 

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Projet de loi relatif au logement social

En séance : projet de loi relatif au logement social

A partir de mardi 11 septembre, les sénateurs convoqués en session extraordinaire, examineront en séance le projet de loi relatif à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social.

Mieux comprendre le projet de loi sur le logement social

A partir de mardi 11 septembre, jusqu’au jeudi 13 septembre dans la nuit, si nécessaire, les sénateurs examineront en séance plénière le projet de loi relatif à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production du logement social.

Ce texte gouvernemental se déroule autour de trois axes :

La mobilisation du foncier public en faveur du logement (titre 1er)

Pour accroître l’offre foncière, le projet de loi vise à favoriser la mise à disposition du foncier de l’État et de ses établissements publics en faveur du logement, en permettant une cession gratuite au profit d’opérations de logement social. Pour y parvenir, le texte vise notamment à permettre l’application d’une décote pouvant atteindre 100 % de la valeur vénale du terrain, pour la part destinée au logement social (article 1er).

Le renforcement des obligations de production de logement social (titre 2)

L’objet de ce deuxième titre est de favoriser la production de logements abordables sur l’ensemble du territoire dans le respect de la mixité sociale.

Ainsi, l’article 4 augmente le seuil minimal de logements sociaux à 25 % des résidences principales sur les communes dont la population est au moins égale à 1 500 habitants en Île-de-France et 3 500 habitants dans les autres régions qui sont comprises, au sens du recensement de la population, dans une agglomération ou un établissement public de coopération intercommunale de plus de 50 000 habitants, comprenant au moins une commune de plus de 15 000 habitants. Ce taux est cependant ramené à 20 % pour les communes appartenant à une agglomération ou un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre pour lesquels le parc de logement existant ne justifie pas un effort de production supplémentaire pour répondre à la demande et aux capacités à se loger des personnes à revenus modestes et des personnes défavorisées.

L’article 6 précise notamment que les coûts de travaux de dépollution réalisés par les communes peuvent être déduits du montant du prélèvement.

L’article 7 fixe le taux de rattrapage des logements sociaux manquants pour atteindre 20 ou 25 % de logements sociaux. Il est porté à 25 % pour la période 2014-2016, 33 % pour la période 2017-2019, 50 % pour la période 2020-2022 et 100 % pour la période 2023-2025.

L’article 8 prévoit que, pour les communes en état de carence, le préfet peut, après avis de la commission départementale, fixer une majoration qui pourra conduire à multiplier jusqu’à cinq fois le montant des prélèvements.

La modification de la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris (titre 3)

L’article 15 prolonge jusqu’au 31 décembre 2013 le délai prévu pour soumettre les contrats de développement territorial (CDT) à enquête publique et uniformise ce délai en l’élargissant à l’ensemble des contrats de développement territorial.

 

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