Jacques Dominati
Demain, Mercredi 28 septembre 2016
Messe à Sainte Clotilde à la mémoire de Jacques Dominati décédé début août à Ajaccio. (suite…)
Site officiel du Sénateur de la Meuse et Ancien Ministre
Demain, Mercredi 28 septembre 2016
Messe à Sainte Clotilde à la mémoire de Jacques Dominati décédé début août à Ajaccio. (suite…)
L’engagement militant dans une formation politique repose sur le principe de liberté et sur celui de règles partagées.
La liberté d’abord et avant tout : personne n’est tenu d’adhérer à un parti politique et celui qui le fait, le choisit librement. Aucune comparaison possible avec l’Armée qui a été longtemps obligatoire et où l’on était tenu de servir avec obéissance. J’en parle d’expérience, car si j’ai eu le bonheur d’être Ministre, j’ai été aussi, brièvement, militaire pour obéir et pour être obéi.
C’est donc librement que vous vous êtes engagés. Je ne connais « ni d’obscur, ni de sans grade » au sein des Républicains de la Meuse. Nous nous connaissons les uns les autres avec nos qualités et parfois nos défauts.
Dans le cadre de l’examen au Sénat du projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, mon attention a été appelée sur les dispositions relatives aux insecticides de la famille des néonicotinoïdes.
Certains de nos compatriotes ont manifesté le souhait de voir adoptée une mesure d’interdiction de ces produits comme l’Assemblée nationale l’avait adoptée à l’issue de son examen du projet de loi en 2ème lecture. La proposition qu’ils ont formulé poursuit un objectif : la protection des insectes pollinisateurs en général et des abeilles domestiques en particulier.
Président du Groupe d’amitié France-Russie, j’ai accompagné deux jours durant à sa demande Gerard Larcher, Président du Sénat, à Moscou. J’en retiens trois certitudes :
D’abord sous la pression des sanctions économiques et de la baisse du prix de l’énergie (première exportation russe), l’économie russe bouge et s’efforce de combler ses faiblesses. Nos agriculteurs sont donc bien les premières victimes des sanctions décidées par l’Europe : non seulement ils ne vendent plus mais les russes achèteront moins demain ! Il faut que début juillet l’Europe décide de lever au moins partiellement les sanctions dont nous sommes en réalité les premières victimes.
Sur l’Ukraine, la Russie affirme s’en tenir aux accords de Minsk. En réalité Moscou considère que l’instabilité politique à Kiev va lasser les européens qui deviendront plus conciliants. Pour eux en revanche le retour de la Crimée est irréversible.
Enfin en Syrie, la Russie considère que son intervention a permis la trêve actuelle, le recul de l’émirat islamique, avec la prise de Palmyre, la reprise de négociation à Genève.C’est donc un Vladimir Poutine en confiance qui nous a reçu, dans un pays qui, de mon point de vue, doit être l’attention des européens et des français en particulier. Nous sommes sûrement différents mais nos intérêts sont convergents et l’histoire longue et compliquée de nos relations doit nous rappeler au bon sens.
La démographie française s’essouffle. Le nombre de naissances diminue de près de 3% en 2015. La presse s’interroge et incrimine même le climat morose de notre pays après les attentats du 13 Novembre à Paris. D’autres évoquent les effets d’une politique fiscale et sociale très défavorable aux familles aux revenus moyens et supérieurs.
Plus sérieusement, l’INED constate que la fécondité par femme se maintient en France à près de 2 (1.96 en 2014) contre 1.4 enfant par femme en Allemagne. Le Gouvernement, en l’occurrence Madame Rossignol, nous dit « rien n’est grave, tout s’arrangera dans le temps ».
L’UMP peut être heureuse et fière de l’organisation, de la tenue et des résultats de l’élection de son Président ce 29 novembre. Certes des adhérents intermittents de notre formation ont à cette occasion découvert la rigueur des règles. Et, en effet, si l’adhésion reste raisonnable elle doit être suivie pour participer régulièrement à la vie de notre formation.
Nicolas Sarkozy a été largement élu et c’est une satisfaction pour tous, démentant ainsi le catastrophisme négatif des médias. Mais, il n’est pas seul à l’UMP et il n’est pas toute l’UMP. Pour les idées qu’il représente, le score d’Hervé Mariton est sans doute en dessous de son objectif. Celui de Bruno Lemaire fondé essentiellement sur le renouveau des générations est significatif d’un besoin largement partagé chez nos adhérents : des visages nouveaux mais issus de victoires sur le terrain plutôt que de la propulsion médiatique. Il faudra compter avec lui.
Les grands absents – Alain Juppé, François Fillon – devront trouver leur rôle dans cette organisation que le nouveau Président veut rassemblée.
Je n’ai pas à cet instant la réponse et l’organisation nouvelle de l’UMP nous apportera un début de réponse : formation très unitaire, ou au contraire diversifiée et décentralisée. Pour Nicolas Sarkozy tout est à construire. Mais il le sait désormais : il est principal, il n’est pas exclusif.
Quant à nous, gagnons nos enjeux départementaux et régionaux comme nous avons gagné nos objectifs municipaux.
Et surtout travaillons le fond pour savoir ce que nous déciderons tout de suite de juste et de fort aux premiers jours d’une alternance indispensable pour que la France se remette à espérer.
Retour sur la journée organisée le 11 juin à Verdun autour de la jeunesse.
Près de mille écoliers, collégiens et lycéens venus de toute l’académie de Nancy-Metz mais aussi des jeunes sarrois pour un hommage aux combattants de la Grande Guerre lors d’une célébration de l’amitié franco-allemande. L’occasion aussi de présenter les projets pédagogiques réalisés tout au long de l’année écoulée autour de 14-18.
Augustin Landier et David Thesmar viennent de publier « 10 idées qui coulent la France ». C’est un essai court, drôle, juste et imparfait. Imparfait en matière d’industrie.
Ce que veulent nos compatriotes, c’est une volonté démocratique qui ne soit pas démentie par la réalité de l’économie à chaque instant. Chacun d’entre nous est électeur, producteur et consommateur. Ce que les « Dix idées » dénoncent avec raison c’est l’illusion du « Y’a qu’à » assumée par l’Etat, notre bras séculier collectif. Un Etat stratège en France, une Europe qui ressemblerait à notre Etat national en plus grand, et naturellement une Gouvernance mondiale qui régulerait avec sagesse tous les marchés. Dans cette belle illusion géométrique, l’avenir d’Alstom en nous rappelant la modestie du pouvoir politique et la dure réalité des marchés mondiaux, dérange l’illusion d’un pouvoir national qui ordonnerait tout y compris l’industrie.