28 mars, 2024

Tous les jours de la semaine à Paris, sont aussi des jours pour la Meuse. 

La France est ainsi faite que bien des décisions se prennent et surtout se préparent à Paris. J’en ai vécu la démonstration cette semaine-même où le mardi, l’homme en charge, pour le compte d’Aperam, de l’avenir du site d’Ancerville me confirme l’accord du groupe Matures pour reprendre l’usine aux conditions souhaitées, le maintien de l’emploi et le développement des investissements. Tout avait commencé dans une salle du Sénat où j’avais pu expliquer au groupe propriétaire qu’un repreneur en Meuse bénéficierait des aides si particulières que nous permet d’obtenir le projet Cigéo.

Toujours mardi, à l’Assemblée Nationale après la séance de Questions d’Actualité bien « politiciennes » et à l’initiative de Jean-Louis Dumont, le Ministre du Budget, le lorrain Christian Eckert, reçoit les parlementaires Meusiens et Claude Léonard, le Président du Conseil Départemental en présence des directeurs des Ministères compétents.  L’objet est simple, orienter les travaux de l’administration sur les principes de la fiscalité qu’apportera Cigéo au bénéfice de notre département. Sans entrer dans la technique, je constate que les grands élus Meusiens (au-delà des différences politiques) savent se retrouver pour préparer ensemble la solution la plus favorable aux intérêts financiers de notre territoire.

Et jeudi, c’est l’Ambassadeur du Danemark qui reçoit le Président d’ALK, groupe pharmaceutique Danois fortement implanté en Meuse à Varennes en Argonne depuis 10 ans. Devant les hauts fonctionnaires du Quai d’Orsay, de Business France (organisme d’Etat qui promeut les investissements étrangers dans notre pays), devant des responsables médicaux et pharmaceutiques spécialisés dans les allergies, nous avons la joie de nous entendre dire par le président international que les liens de confiance établis avec la Meuse consolident durablement les perspectives du site de l’Argonne. Monsieur Jean-Marie Lambert, maire de Varennes et ses collègues maires, les conseillers départementaux du secteur ont su relayer les démarches que, depuis 10 ans, nous avons conduites tour à tour dans nos responsabilités nationales et régionales.

Pour trois rendez-vous qui marquent des résultats concrets engagés depuis longtemps, je ne parle pas des centaines de démarches qui, elles, n’ont pas abouti. Mais, c’est en tirant indéfiniment des sonnettes que l’on marque des points. J’ai appris depuis longtemps à ne m’exprimer publiquement que lorsque le résultat est atteint.

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