14 mai, 2025

Neil Armstrong a marché à Romagne….

Consacrer un article au grand Neil ARMSTRONG, ce héros malgré lui, me paraît la moindre des choses.
Brillant, remarquable, cet astronaute américain est pour nous le magicien de nos rêves astronomiques les plus fous.
Grâce à lui, des hypothèses ont été validées, permettant un progrès scientifique sans nul autre pareil. Sur le sol lunaire, il n’avait pas trébuché. Il a, on le sait, fait un grand pas pour l’humanité.

Sur le sol meusien, en juin 2011, il a trébuché devant le Monument au Cimetière américain de Meuse-Argonne. Il a trébuché d’émotion sur le sol meurtri par les batailles amères. Humblement, j’aimerais que chacun d’entre nous pense à ce qu’il peut transmettre, donner, partager. Car l’engagement est l’une des voies de la sagesse.

Neil ARMSTRONG dont la discrétion était admirable nous donne une grande leçon d’humilité et de sagesse.

Certes, nous ne sommes pas obligés d’avoir des rêves interstellaires, mais chacun a une part à offrir à l’humanité et dans un dernier hommage, je souhaiterais consacrer à Neil ARMSTRONG un grand silence ému.

 

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Monsieur Rebsamen, souhaite que les sénateurs continuent à cumuler leurs mandats….

Dépêche AFP : Le Sénateur Maire de Dijon (SOC), Monsieur Rebsamen, souhaite que les sénateurs continuent à cumuler leurs mandats.

PARIS, 28 août 2012 (AFP) – Emblématique de la volonté de rénovation sous l’ère Aubry, le non-cumul des mandats suscite de fortes réticences chez certains socialistes, au point que François Rebsamen, proche de François Hollande, a clairement dit son souhait que les sénateurs puissent y échapper. » Je plaide pour qu’il y ait une situation particulière faite pour le Sénat », a affirmé mardi sur RMC le sénateur-maire de Dijon, interrogé sur le 48ème des 60 engagements du candidat François Hollande, qui veut interdire à un parlementaire d’avoir en même temps un mandat exécutif local (président ou vice-président de conseil général, de région, maire, maire-adjoint…). Arguant que les sénateurs ne sont « pas élus par l’ensemble des Français comme les députés », il a réclamé que « les sénateurs, qui représentent les collectivités locales, puissent garder leur mandat local ». Et pour son cas personnel, il a assuré: le non-cumul, ce n’est « pas pour moi ». « J’ai pris un engagement devant les électeurs, j’ai été élu pour six ans, jusqu’en 2014 je serai sénateur et maire ».Celui qui fut numéro 2 du PS derrière François Hollande plaide, parallèlement, « pour qu’il y ait un statut de l’élu local ». Car « un élu local, aujourd’hui n’a pas la sécurité sociale ». Selon lui, il faut donc « reconnaître le statut de l’élu local, si on veut limiter le cumul des mandats ». Des propos qui interviennent après un rappel à l’ordre, vendredi à La Rochelle, de Martine Aubry, qui a fait du non-cumul des mandats un des éléments forts de la rénovation du parti. » Quand nous avons préparé les listes des sénatoriales et des législatives (…), nous avons demandé à tous ceux qui étaient candidats et avaient un (mandat, ndlr) exécutif et ne l’abandonnaient pas, de nous écrire une lettre selon laquelle ils démissionneraient de leur (mandat) exécutif avant la fin septembre ». « Il reste un mois », a-t-elle lancé, ironisant: « Est ce qu’il y encore des socialistes qui signent des engagements et qui ne les respectent pas ? Non ! ». Hollande très ferme.

Les instances dirigeantes du PS devait réaffirmer, dans une lettre examinée mardi soir en Bureau national, cette règle, votée par les militants socialistes en 2010, obligeant tout parlementaire à quitter tout mandat d’exécutif local dans les trois mois suivant son élection.En 2010, face à la grogne des sénateurs alors fortement soutenue par François Hollande, Mme Aubry avait fait une concession, accordant aux membres de la Chambre haute un sursis jusqu’à l’automne 2012. Le Premier ministre, lors de son discours de politique générale le 3 juillet, avait affirmé que la fin du non-cumul s’appliquerait « à partir de 2014 ». « On le fera », assure-t-il fermement, en privé. Et il faudra, au moment de la préparation du projet de loi, « penser au statut des élus locaux qui conduisent souvent des tâches difficiles et exigeantes », a-t-il assuré samedi à La Rochelle devant les jeunes socialistes.Ce projet, qui doit donc aller plus loin que la législation actuelle en vigueur datant de 2000 et 2003, verra le jour après la remise fin octobre des travaux de la Commission sur la rénovation de la vie publique que le chef de l’Etat a confiée cet été à l’ancien Premier ministre Lionel Jospin. En juin, le ministre des Relations avec le Parlement Alain Vidalies avait repris à son compte l’idée d’un « curseur » qui chemine au sein de certains élus socialistes, pour exempter les maires des petites communes de la règle du non-cumul: « Est-ce que cela sera 20.000 habitants, ou 3.500, cela fera partie du débat ».

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Taxes carburants & Jean-Marc Ayrault : Pilotage à vue ?

Avec la proximité de la rentrée, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault semble prendre conscience de l’impopularité qui menace son Gouvernement, après plus de cent jours de discours, d’assurances verbales et d’opérations de revanche menées à l’encontre de l’ancienne majorité. Il voudrait caresser l’opinion dans le sens du poil, en promettant d’intervenir en faveur des consommateurs de produits pétroliers.

S’agit-il de bloquer les prix pratiqués par les professionnels, alors que le secteur du raffinage et de la distribution vient de subir une taxation supplémentaire de 500 millions d’euros dans la loi de finances rectificative de cet été ? S’agit-il d’en revenir à la méthode Jospin de « TIPP flottante », sachant que toute compensation par l’Etat d’un centime de hausse représente une aggravation de 500 millions d’euros de son déficit ? Ni l’un ni l’autre, nous dit-on : ce serait une baisse « modeste » et « provisoire » des taxes sur les carburants… Si la baisse est « modeste », le consommateur s’en rendra-t-il compte ? Si elle est « provisoire », que se passera-t-il lorsque les règles du marché reprendront leurs droits ?

Ce pilotage à vue n’est pas sérieux. Il n’inspire pas confiance, alors que la gestion de nos finances publiques est sous l’œil de nos partenaires européens et des investisseurs qui souscrivent à notre dette.

Il continue à entretenir l’illusion que le redressement des comptes publics pourrait se réaliser sans une discipline de tous les instants. Est-ce vraiment le moment d’alimenter la démagogie post-électorale par des cadeaux fiscaux à la fois coûteux et inutiles ?

De mon collègue au Sénat, Philippe MARINI.

 

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8ème RA de Commercy

Est Républicain du 17/08/2012 /  Sébastien GEORGES

« Je ne conteste pas la dissolution mais le calendrier »

« Nos armées répondent à des besoins de sécurité nouveaux ».

Gérard Longuet, que pensez-vous de l’annonce de la dissolution du 8 e RA de Commercy à l’horizon de l’été 2013 ?

Nous sommes face à une accélération du dossier qui s’inscrit dans la réforme complète de l’armée de 2008, avec diminution d’effectifs sur la période 2008-2015. Aujourd’hui, nous ne sommes plus dans la confrontation et les attaques frontales avec une armée identifiée. Nos armées répondent à des besoins de sécurité nouveaux sur des théâtres étrangers diversifiés face à des adversaires de taille modeste exigeant une réponse avec une souplesse des moyens. L’artillerie n’est plus vraiment adaptée. On savait donc que le 8 e RA serait supprimé un jour. En revanche, il fallait attendre la montée en puissance effective de l’usine Safran et qu’il y ait une ou plusieurs implantations d’entreprise supplémentaires, notamment liées à l’industrie de défense. Safran ne doit être qu’une étape. Il y a surtout la lettre d’intention du Président de la République qui avait dit : oui, on supprime le 8 e RA car l’armée de terre le demande mais on le fera quand on aura obtenu le développement économique comparable à la perte du régiment. Lorsque je me suis rendu officiellement à Commercy en tant que ministre de la Défense, j’avais dit la même chose. Mais on sait bien que les ministres passent et l’État-major reste. Il a profité du changement.

L’accélération de la dissolution s’expliquerait par l’arrivée de Safran. Êtes-vous d’accord ?

L’arrivée de Safran n’a rien à voir avec l’armée et la Défense, donc le départ du 8 eRA. Elle a été raccrochée au plan de développement de Commercy mais c’est une opération que j’ai engagée en 2008. Avant la décision sur le 8 eRA et ma nomination au gouvernement. Elle s’inscrivait dans le plan de relance et le grand emprunt. Le PDG de Safran, via son directeur général, le Meusien Philippe Petitcolin, m’avait approché pour faire rentrer son projet de nouveau moteur dans le plan. J’ai contribué à faire remonter l’idée jusqu’à l’Elysée et le projet d’usine en France devait étudier la possibilité d’une implantation en Meuse.

Faut-il contester la dissolution ?

La suppression du 8 e RA s’inscrit dans le cadre d’une politique nationale. Je suis mal placé aujourd’hui pour la contester car je l’ai suivi et mis en œuvre. Mais aujourd’hui, le niveau de compensation économique pour la Meuse est insatisfaisant par rapport aux 900 militaires présents en 2008. Il faudrait attendre que l’usine existe avec ses 400 personnes, c’est-à-dire dans trois ans, et que l’on ait au moins 600 emplois permanents. L’affaire ne serait alors pas loin d’être équilibrée économiquement.

Comment expliquer la précipitation de l’armée de terre ?

Elle est étranglée car elle doit appliquer sa réforme. Dans sa négociation avec le ministre qui lui demande de réduire les effectifs, elle présente un programme. Le chef d’État-major a profité du changement de ministre. Breton, Jean-Yves Le Drian est plus sensible à la Marine… Tant que j’étais en place, on ne m’aurait jamais proposé un plan avec le 8 e RA. Jean-Yves Le Drian applique la réforme mais je constate que pour Commercy, on le fait sans attendre le principe posé par Nicolas Sarkozy d’une indemnisation parallèle.

Quelle est la marge manœuvre des Meusiens ?

Ce sera une dure bataille à mener pour le respect du calendrier. Je vais m’engager de la même façon qu’en 2008. J’ai de bonnes relations avec mon successeur. La dissolution ne doit pas intervenir en 2013 mais au mieux en 2015. Aujourd’hui, le ministère doit respecter aussi sa signature dans le cadre du plan de développement économique et apporter quelque chose. En revanche, il sera difficile d’obtenir le déplacement d’une nouvelle unité à Commercy à la place du 8 e RA. L’effort est demandé dans toute la France, même si certaines régions comme l’Est y ont un peu plus contribué. Cela peut être un argument à faire valoir…

 

 

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Interview LCI 17 juillet 2012

Gérard LONGUET

Voir la vidéo  : Interview LCI du 17 Juillet 2012

Le constructeur automobile PSA, qui a annoncé la semaine dernière 8 000 suppressions d’emplois, est une « entreprise patriote » confrontée à des « coûts de production très largement supérieurs à (ceux de) ses concurrents dans d’autres pays », a jugé mardi l’ex-ministre UMP Gérard Longuet.

« Incontestablement, si Peugeot a des difficultés aujourd’hui, c’est principalement parce qu’elle est une entreprise patriote qui a fait le choix, plus que Renault, de produire dans notre pays et qui assume des coûts de production très largement supérieurs à (ceux de) ses concurrents dans d’autres pays », a dit le sénateur sur LCI.

« PSA est l’entreprise automobile en France qui a fait le choix de produire le plus en France, et aujourd’hui, ce choix s’avère extrêmement coûteux et a affaibli l’entreprise », a-t-il ajouté.

Source AFP

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Déclaration du Gouvernement au Sénat

Le mercredi 4 juillet à 15h, le premier ministre a fait une déclaration devant le Sénat, en application de l’article 50-1 de la Constitution -disposition instaurée par la réforme constitutionnelle de 2008- qui donne la possibilité à l’exécutif de faire une déclaration sans vote……

« Votre victoire vous oblige, la crise vous contraint mais votre programme vous condamne! » Jean Claude Gaudin, Président du Groupe UMP au Sénat

Lors de son discours de politique générale, Jean-Marc Ayrault nous a fait un long catalogue d’annonces démagogiques et floues, sans ligne stratégique : on ne sait toujours pas ce qu’il veut pour la France !

Jean-Marc Ayrault s’est inscrit dans la ligne de la campagne de François Hollande :

  • Un antisarkozysme de combat, encore omniprésent, même après la campagne.
  • Un flou permanent, avec l’annonce d’un agenda de concertations sans colonne vertébrale.
  • Une accumulation de contre-vérités. Par exemple, la Cour des Comptes n’a pas condamné la gestion du précédent gouvernement, elle l’a au contraire validée.
  • Une absence criante de courage. Face à la dette, le Gouvernent Ayrault n’annonce que des hausses d’impôts sans baisses de dépenses.

Plus largement, ce qui nous inquiète, pour la France et les Français, dans le discours de Jean-Marc Ayrault c’est :

  • Le choix d’augmenter les impôts plutôt que de réduire les dépenses, avec des annonces qui visent à cacher que ce sont les classes moyennes qui vont payer ces augmentations d’impôts.
  • Le refus de prendre en compte le défi de compétitivité, avec la suppression de la fiscalité anti-délocalisation, de l’exonération des heures supplémentaires et l’augmentation des cotisations sociales.
  • L’absence de volonté de réforme de structure : retour à la retraite à 60 ans, suppression de la réforme territoriale…
  • La fragilisation du pacte Républicain et de nos institutions, avec le droit de vote des étrangers et l’introduction de la proportionnelle.
  • Le démantèlement de notre industrie nucléaire, alors que les prix de l’énergie flambent.
  • La défiance introduite au cœur du couple franco-allemand, qui est un frein à la convergence européenne, nécessaire pour lutter contre la crise.

 

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