14 mai, 2025

Traité Européen…

Madame Chaynesse Khirouni, députée de Meurthe et Moselle a refusé de donner son feu vert au Traité Européen… c’est son droit, c’est son choix… Moi j’ai une autre conviction européenne, celle d’une Lorraine solidaire du traité décidé par Merkel et Sarkozy!

Qui est-elle pour refuser à l’Europe la possibilité de consolider la réussite de l’Euro? Qui est-elle pour refuser à l’Europe la possibilité d’aider les faibles, convaincre les forts, aider les plus exposés en leur demandant de maîtriser leurs dépenses et d’améliorer leur compétitivité?

Au PS Lorrain c’est donc n’importe quoi, à moins que Madame Khirouni ne soit la seule gardienne des thèses du PS avant l’élection présidentielle….

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Des Etats Généraux de la Démocratie territoriale……

Pour avoir écouté François Hollande parler aux élus locaux en clôture de biens superficiels « Etats Généraux », j’en retire une inquiétante leçon. Cet homme est résolument décidé à ne rien faire, comme si tout pouvait se prolonger sans être remis en cause à aucun moment.

Certes, il y eut parfois l’esquisse de l’esquisse d’un diagnostic sincère et utile ; par exemple lorsqu’il constate que depuis 20 ans les dépenses des collectivités locales ont progressé chaque année de plus de 3%, bien au-delà de la croissance du PIB. Mais les causes et conséquences de cette irrésistible marée de la dépense publique locale ne sont pas approfondies. Elles n’ont donc aucune perspective d’amélioration. Un constat qui cependant a fait murmurer à sa gauche « C’est du Sarkozy dans le texte». C’est donc, hélas, un constat sans conséquences, alors que les signaux d’alerte sont allumés depuis près de 20 ans en matière de dépenses publiques.

Pour l’essentiel, c’est un conservatisme noyé dans la bonne conscience avec de surcroit deux incongruités.

Conservatisme parce qu’aucune réforme de structure n’est envisagée, si ce n’est, et l’on doit s’en réjouir, un statut renforcé des Agglomérations. Mais si l’on ne va pas, comme le voulait Edouard Balladur en la matière, vers une véritable unité, nous resterons dans le registre des intentions grandiloquentes de Pierre Mauroy, qui s’évanouissaient dès que l’on imaginait pour les agglomérations, des fusions communales dans les travaux du Comité Balladur.

Conservatisme parce que le rapprochement Département/Région que nous avions organisé à partir des nouveaux élus communs aux deux niveaux, les conseillers territoriaux, est abandonné.

Conservatisme habillé des mots : confiance, cohérence, clarté. Ces mots utilisés par François Hollande consacrent en vérité le statu quo actuel, en annonçant comme projet, ce qui existe déjà : expérimentation, chef de file, compétences sociales des Conseils Généraux et compétences économiques pour les Régions. Pas nécessaire de faire une loi pour cela !

Par ailleurs, il propose deux incongruités : le Haut Conseil des Territoires d’abord, projet phare du Gouvernement, qui illustre le mot de Clémenceau « Vous ne voulez rien faire, faites une commission ». Plus les titres ont de l’emphase, plus les actions  sont modestes. Ce lieu de rencontre existe : c’est le Parlement et particulièrement le Sénat. Encore faudrait-il consolider ce cumul raisonnable qui est la règle acceptée aujourd’hui d’un mandat national et d’un mandat local.

On imagine les relations faciles d’un Haut Conseil, conservateur des structures existantes, et d’un Parlement dont les élus n’auraient pas ou plus d’expérience locale. C’est absurde et accessoirement coûteux.

La deuxième incongruité réside dans ce projet des Conseillers Généraux élus par couple – ceux-là hétérosexuel au nom de la parité – dans des cantons sans doute regroupés. Qui aura été élu des deux ? Qui pourra parler et au nom de quelle partie des cantons : dans l’administration locale, nous avions parfois Courteline, nous aurons souvent Labiche ou Feydau. Peut-on aimer les territoires et se moquer ainsi de leur représentation ? Si le Parti Socialiste tient à la parité, qu’il s’oblige lui-même à n’investir pour les départements que des candidatures « équilibrées ».

On banalise le genre pour le mariage, on le sacralise pour l’élection : laissons les Français choisir librement. Les partis qui oublient les femmes commettent une faute et une erreur. Qu’ils soient sanctionnés certes mais épargnions-nous les artifices absurdes, sinon à quand une vice-présidence nationale de sexe opposé, ou pourquoi pas la règle qu’après un Président d’un sexe défini, ne pourraient pour sa succession ne se présenter que des candidats du sexe différent du sortant.

Avec Nicolas Sarkozy et François Fillon nous avions choisi une architecture forte. D’un côté le bloc communal et intercommunal avec une règle : toutes les communes sont respectées mais toutes les communes doivent travailler en interco et nous y sommes parvenu. En revanche, les intercommunalités étaient libres de s’adapter aux réalités du terrain. De l’autre côté, un bloc Département/Région dont l’entente était scellée par la création du conseiller territorial là encore les coopérations étaient libres et adaptées. Sur ce deuxième point et ce deuxième point seulement, les socialistes reviennent en arrière par manque d’audace, par manque de réalisme, par conservatisme. C’est navrant, mais c’est exactement ce qui les caractérise.

Rendre hommage aux territoires est aussi utile qu’estimable, je le pense profondément. Mais boucler durant l’été une réforme et bâcler en quelques heures des sujets qui mériteraient la mobilisation de nos institutions n’est qu’un hommage superficiel, au mieux, ou une caricature de démocratie participative, en vérité. Le CESE, le Sénat et l’Assemblée sont faits pour étudier les textes qu’un Gouvernement de son côté accepterait de voir amendés au terme d’une période de débats conduits par nos élus nationaux.

Paraphrasant Gide je conclurai, les bons sentiments ne suffisent pas à faire les bonnes réformes. Il n’y a pas de bon vent pour le navigateur qui ne sait pas où aller. Le Gouvernement n’a pas choisi  son cap, comme Nicolas Sarkozy et François Fillon avaient eu le courage de le faire.  Choisir n’est pas un acte familier au Président et les collectivités locales vont en souffrir comme d’ailleurs tous les secteurs en crise de notre Société.

 

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EADS-BAE suites…..

Le risque d’une fuite a accéléré d’un mouvement ambitieux, qui aurait mérité une plus complète mise en forme. Les délais sont courts. L’intention de  fusionner EADS-BAE doit être confirmée par ses dirigeants pour le 10 octobre 2012. Je souhaite que le Gouvernement, au nom de l’Etat premier actionnaire d’EADS,  s’exprime clairement avant cette date. Volontariste quand il s’agit de l’argent des autres et de la gestion des entreprises privées, on ne peut pas imaginer que le Gouvernement soit  suiviste dans une affaire qui le concerne triplement :

– D’abord parce qu’elle concerne la construction européenne entre le maintien de la relation Franco-Allemande, la mise en œuvre des accords de Lancaster House et le respect d’un partenaire minoritaire mais estimable l’Espagne.

– Ensuite parce qu’elle concerne la pérennité de notre industrie de défense, de la dissuasion aux hélicoptères de combat en passant par les missiles et le transport militaire est en cause. BAE et EADS fusionnées, ce ne sont plus tout à fait les mêmes règles de gouvernance, tant pour l’Etat que pour les autres clients de la nouvelle entreprise, comme d’ailleurs pour Dassault détenu aujourd’hui à 46 % au nom de l’Etat. Si l’on ajoute les chocs THALES-BAE et la concurrence Rafale versus Eurofighter, le gouvernement doit s’exprimer sur sa conduite et ses préférences.

– Enfin il s’agit d’une forme de privatisation. Cette dernière ne me choque pas en principe. Mais c’est à l’autorité politique d’en fixer les règles. En l’espèce, le Gouvernement court après un management audacieux dont on aimerait savoir ce qu’il propose à ses actionnaires et à la République Française tout d’abord. Voilà qui nous éloigne d’une procédure « normale » que nous aurions souhaitée en l’espèce.  En économie capitaliste, ce sont les actionnaires qui décident, et souvent même ce sont eux qui imaginent et proposent. Tel n’est pas le cas aujourd’hui. La balle est chez les managers. Les actionnaires s’expriment en désordre. Le groupe Lagardère dit « Oui, si » à la fusion mais Daimler-Benz veut toujours vendre sa part. L’Allemagne s’inquiète des nouvelles règles. L’Etat français est silencieux. On avait connu le gouvernement plus bavard, comme s’il était plus facile de condamner PSA sans s’exprimer sur les entreprises dont on a la charge.La France n’est pas seule. Les trois puissances publiques nationales ont le devoir de s’exprimer par respect pour les 49,35% de capitaux flottant. Les partenaires privés du pacte originel eux l’on fait, Daimler-Benz et Lagardère. Que l’Etat Français le fasse à son tour. Pour leur part, l’Angleterre et les Etats Unis attendent sereins. La première a fixé les règles strictes pour la gouvernance de BAE depuis longtemps et elle s’efforcera de les garder. Les seconds ont la puissance que donne le fait d’acheter du matériel et de commander les partenariats industriels décisifs.Là encore la France doit nous dire son attitude à l’égard de notre grand allié américain, qui est si souvent notre grand concurrent au plan des exportations.Tout est encore possible, y compris le meilleur. Mais cela mérite une analyse et une décision.

Rendez-vous au 10 octobre 2012. Mais ce qui sera dit aux marchés doit être compatible avec les intérêts de long terme de la France et de l’Europe de la Défense.

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Mots Croisés

LUNDI 24 SEPTEMBRE À 22H55

Mots Croisés sur France 2

Islam : où est le problème ?

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Invités :

Julien DRAY
Vice-président PS de la région Ile-de-France

Gérard LONGUET
Sénateur UMP de la Meuse
Ancien ministre de la Défense

Abdallah ZEKRI
Président de l’Observatoire des actes islamophobes

Alain FINKIELKRAUT
Philosophe

Clémentine AUTAIN
Directrice de la publication de la revue REGARDS

Rama YADE
Ancien secrétaire d’Etat chargé des Affaires étrangères et des Droits de l’homme
Vice-présidente du Parti radical

 

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Dans le Républicain Lorrain…

Mardi 18 septembre 2012, 16:52 publié le 16/09/2012 à 05:00

Photo A.PICORE

« Moi président, je ne ferai pas de Commercy un désert »

Mobilisation générale à Commercy. Les élus et la population sont descendus hier dans la rue pour dénoncer la dissolution du 8 e RA.
Dans les rangs : beaucoup de socialistes surpris et déçus par les méthodes de leur majorité.

« Monsieur le président, respectez les engagements de l’État pour la survie du territoire. » 11h20 hier, devant l’hôtel de ville de Commercy.

Bernard Muller, le maire, dévoile une banderole accrochée aux grilles de sa mairie. Elle interpelle directement celui dont l’une des premières décisions aura été de valider ce que même Nicolas Sarkozy n’avait pas osé faire : la dissolution du 8 e régiment d’artillerie (RA) de la ville dès juillet 2013. Détail cocasse et politiquement savoureux, le premier magistrat, socialiste, appartient à la majorité gouvernementale. Trahi par les siens, la pilule est dure à avaler !

Rappel des faits. En 2008, l’annonce de la dissolution du 8 e RA dans le livre blanc fait grand bruit dans ce bassin d’emploi où le chômage culmine à 12,5 % et qui verrait ainsi disparaître du jour au lendemain 10 % de ses 12 500 habitants.
Face à la mobilisation locale et aux enjeux économiques l’ex-président et le sénateur UMP meusien Gérard Longuet, ministre de la Défense, décident de suspendre la décision « tant qu’une solution équivalente en emplois ne serait pas trouvée. »
Patatras ! Le 30 juillet dernier au matin, en plein cœur de l’été, le major général de l’armée de Terre vient en catimini, et en hélicoptère, annoncer à ses troupes que le régiment serait dissous dans moins d’un an. Le maire est prévenu l’après-midi lors d’un entretien téléphonique plus que glacial avec Jean-Yves Le Drian, ministre socialiste de la Défense : « J’étais allé le voir après sa nomination pour lui demander du temps. Depuis l’annonce, je lui ai écrit, ainsi qu’au premier ministre et qu’au président, mais personne ne me répond. Je trouve la méthode déplorable. »

Léger embarras à gauche

Certes, en novembre 2011, le secteur a appris l’implantation d’une usine du groupe aéronautique Safran. Soit 200 emplois en 2014, et sans doute le double d’ici à 2017 :
« Mais ce n’est pas une compensation et de toute manière, le compte n’y est pas. Et puis comment vit-on d’ici 2017 ? », se demande l’élu. Derrière lui, dans le cortège, les pancartes des commerçants sont sans équivoque : « Moi président, je ne ferai pas de Commercy un désert économique. Moi président, je respecterai la parole et les écrits de l’État. » Pour François Hollande, le retour de boomerang est violent.

Le socialiste Alain Verneau cautionne. Conseiller général du canton, il ne s’attendait pas à un tel coup de poignard dans le dos de la part de sa famille : « La décision ne me surprend pas, mais la manière de faire me déçoit. On peut se poser des questions sur la façon dont nos dirigeants réagissent. » Thibaut Villemin, vice-président socialiste du conseil régional, semble plus gêné aux entournures : « Je ne partage pas les banderoles et je ne manifeste pas contre le gouvernement en qui j’ai confiance. Nous comprenons très bien qu’on n’a plus besoin d’un régiment mais je suis là pour dire que le calendrier n’est pas bon, que le délai est trop court pour réfléchir à des compensations. » Ce militant socialiste a lui aussi la dent dure : « Les Meusiens ont beaucoup donné dans les deux guerres. Nous enlever les régiments qui nous font vivre, c’est dur par rapport à l’Histoire. Et puis cela donne vraiment l’impression que François Hollande ne maîtrise pas l’État-major. » Le cortège termine devant la sous-préfecture, où une délégation est reçue. « Nous demandons une attention particulière compte tenu de la fragilité de ce territoire », quémande le maire. Les militaires, eux, ont déjà rempli leurs demandes de mutation.

Philippe MARQUE.

 

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EADS-BAE, l’Etat français a besoin de garanties …

PARIS, 13 septembre (Reuters) – L’Etat français a besoin de garanties avant de donner sa bénédiction à une éventuelle fusion entre EADS et BAE Systems, a déclaré à Reuters l’ancien ministre UMP de la Défense Gérard Longuet.

« Cette opération a du sens sur le plan industriel, même si la mise en ÷uvre est horriblement complexe », estime-t-il. « EADS a besoin de se développer dans le militaire et BAE ne peut pas rester strictement dans le militaire. »

« Ce qui est certain c’est que (l’ex-président d’EADS) Louis Gallois a toujours voulu équilibrer l’activité civile d’EADS avec l’activité militaire et que Cassidian (sa branche défense et sécurité) n’a pas apporté une réponse à ses attentes. »

Gérard Longuet, dernier ministre de la Défense de l’ex-président Nicolas Sarkozy, assure cependant que Louis Gallois ne lui a jamais parlé d’un projet de fusion avec BAE. Mais il n’imagine pas que le gouvernement actuel n’ait pas été informé.

En dehors de Cassidian, plusieurs filiales d’EADS, dont Eurocopter et Astrium, travaillent pour la défense française, ce qui pose une première série de problèmes et nécessite que l’Etat français obtienne certaines garanties, souligne-t-il.

« Il y a des activités d’EADS qui sont parfaitement stratégiques, notamment toute l’activité Astrium qui porte le MR51, le missile nucléaire français » qui équipe les sous-marins de la Force océanique stratégique française, explique l’ex-ministre. « Donc l’Etat ne peut pas s’en désintéresser. »

« Il faut trouver une formule : soit une golden share, soit, comme BAE l’a prévu dans ses statuts, la nationalité des dirigeants », ajoute-t-il.

Gérard Longuet estime qu’il y a aussi un risque de dissolution de l’actionnariat français d’EADS.

« Dernier problème », ajoute-t-il : « BAE travaille beaucoup pour les Etats-Unis et je ne sais pas comment les Etats-Unis réagiront avec une société dont le centre de gravité deviendra plus nettement européen. » (Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)

 

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Projet de loi relatif au logement social

En séance : projet de loi relatif au logement social

A partir de mardi 11 septembre, les sénateurs convoqués en session extraordinaire, examineront en séance le projet de loi relatif à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social.

Mieux comprendre le projet de loi sur le logement social

A partir de mardi 11 septembre, jusqu’au jeudi 13 septembre dans la nuit, si nécessaire, les sénateurs examineront en séance plénière le projet de loi relatif à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production du logement social.

Ce texte gouvernemental se déroule autour de trois axes :

La mobilisation du foncier public en faveur du logement (titre 1er)

Pour accroître l’offre foncière, le projet de loi vise à favoriser la mise à disposition du foncier de l’État et de ses établissements publics en faveur du logement, en permettant une cession gratuite au profit d’opérations de logement social. Pour y parvenir, le texte vise notamment à permettre l’application d’une décote pouvant atteindre 100 % de la valeur vénale du terrain, pour la part destinée au logement social (article 1er).

Le renforcement des obligations de production de logement social (titre 2)

L’objet de ce deuxième titre est de favoriser la production de logements abordables sur l’ensemble du territoire dans le respect de la mixité sociale.

Ainsi, l’article 4 augmente le seuil minimal de logements sociaux à 25 % des résidences principales sur les communes dont la population est au moins égale à 1 500 habitants en Île-de-France et 3 500 habitants dans les autres régions qui sont comprises, au sens du recensement de la population, dans une agglomération ou un établissement public de coopération intercommunale de plus de 50 000 habitants, comprenant au moins une commune de plus de 15 000 habitants. Ce taux est cependant ramené à 20 % pour les communes appartenant à une agglomération ou un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre pour lesquels le parc de logement existant ne justifie pas un effort de production supplémentaire pour répondre à la demande et aux capacités à se loger des personnes à revenus modestes et des personnes défavorisées.

L’article 6 précise notamment que les coûts de travaux de dépollution réalisés par les communes peuvent être déduits du montant du prélèvement.

L’article 7 fixe le taux de rattrapage des logements sociaux manquants pour atteindre 20 ou 25 % de logements sociaux. Il est porté à 25 % pour la période 2014-2016, 33 % pour la période 2017-2019, 50 % pour la période 2020-2022 et 100 % pour la période 2023-2025.

L’article 8 prévoit que, pour les communes en état de carence, le préfet peut, après avis de la commission départementale, fixer une majoration qui pourra conduire à multiplier jusqu’à cinq fois le montant des prélèvements.

La modification de la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris (titre 3)

L’article 15 prolonge jusqu’au 31 décembre 2013 le délai prévu pour soumettre les contrats de développement territorial (CDT) à enquête publique et uniformise ce délai en l’élargissant à l’ensemble des contrats de développement territorial.

 

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Neil Armstrong a marché à Romagne….

Consacrer un article au grand Neil ARMSTRONG, ce héros malgré lui, me paraît la moindre des choses.
Brillant, remarquable, cet astronaute américain est pour nous le magicien de nos rêves astronomiques les plus fous.
Grâce à lui, des hypothèses ont été validées, permettant un progrès scientifique sans nul autre pareil. Sur le sol lunaire, il n’avait pas trébuché. Il a, on le sait, fait un grand pas pour l’humanité.

Sur le sol meusien, en juin 2011, il a trébuché devant le Monument au Cimetière américain de Meuse-Argonne. Il a trébuché d’émotion sur le sol meurtri par les batailles amères. Humblement, j’aimerais que chacun d’entre nous pense à ce qu’il peut transmettre, donner, partager. Car l’engagement est l’une des voies de la sagesse.

Neil ARMSTRONG dont la discrétion était admirable nous donne une grande leçon d’humilité et de sagesse.

Certes, nous ne sommes pas obligés d’avoir des rêves interstellaires, mais chacun a une part à offrir à l’humanité et dans un dernier hommage, je souhaiterais consacrer à Neil ARMSTRONG un grand silence ému.

 

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Monsieur Rebsamen, souhaite que les sénateurs continuent à cumuler leurs mandats….

Dépêche AFP : Le Sénateur Maire de Dijon (SOC), Monsieur Rebsamen, souhaite que les sénateurs continuent à cumuler leurs mandats.

PARIS, 28 août 2012 (AFP) – Emblématique de la volonté de rénovation sous l’ère Aubry, le non-cumul des mandats suscite de fortes réticences chez certains socialistes, au point que François Rebsamen, proche de François Hollande, a clairement dit son souhait que les sénateurs puissent y échapper. » Je plaide pour qu’il y ait une situation particulière faite pour le Sénat », a affirmé mardi sur RMC le sénateur-maire de Dijon, interrogé sur le 48ème des 60 engagements du candidat François Hollande, qui veut interdire à un parlementaire d’avoir en même temps un mandat exécutif local (président ou vice-président de conseil général, de région, maire, maire-adjoint…). Arguant que les sénateurs ne sont « pas élus par l’ensemble des Français comme les députés », il a réclamé que « les sénateurs, qui représentent les collectivités locales, puissent garder leur mandat local ». Et pour son cas personnel, il a assuré: le non-cumul, ce n’est « pas pour moi ». « J’ai pris un engagement devant les électeurs, j’ai été élu pour six ans, jusqu’en 2014 je serai sénateur et maire ».Celui qui fut numéro 2 du PS derrière François Hollande plaide, parallèlement, « pour qu’il y ait un statut de l’élu local ». Car « un élu local, aujourd’hui n’a pas la sécurité sociale ». Selon lui, il faut donc « reconnaître le statut de l’élu local, si on veut limiter le cumul des mandats ». Des propos qui interviennent après un rappel à l’ordre, vendredi à La Rochelle, de Martine Aubry, qui a fait du non-cumul des mandats un des éléments forts de la rénovation du parti. » Quand nous avons préparé les listes des sénatoriales et des législatives (…), nous avons demandé à tous ceux qui étaient candidats et avaient un (mandat, ndlr) exécutif et ne l’abandonnaient pas, de nous écrire une lettre selon laquelle ils démissionneraient de leur (mandat) exécutif avant la fin septembre ». « Il reste un mois », a-t-elle lancé, ironisant: « Est ce qu’il y encore des socialistes qui signent des engagements et qui ne les respectent pas ? Non ! ». Hollande très ferme.

Les instances dirigeantes du PS devait réaffirmer, dans une lettre examinée mardi soir en Bureau national, cette règle, votée par les militants socialistes en 2010, obligeant tout parlementaire à quitter tout mandat d’exécutif local dans les trois mois suivant son élection.En 2010, face à la grogne des sénateurs alors fortement soutenue par François Hollande, Mme Aubry avait fait une concession, accordant aux membres de la Chambre haute un sursis jusqu’à l’automne 2012. Le Premier ministre, lors de son discours de politique générale le 3 juillet, avait affirmé que la fin du non-cumul s’appliquerait « à partir de 2014 ». « On le fera », assure-t-il fermement, en privé. Et il faudra, au moment de la préparation du projet de loi, « penser au statut des élus locaux qui conduisent souvent des tâches difficiles et exigeantes », a-t-il assuré samedi à La Rochelle devant les jeunes socialistes.Ce projet, qui doit donc aller plus loin que la législation actuelle en vigueur datant de 2000 et 2003, verra le jour après la remise fin octobre des travaux de la Commission sur la rénovation de la vie publique que le chef de l’Etat a confiée cet été à l’ancien Premier ministre Lionel Jospin. En juin, le ministre des Relations avec le Parlement Alain Vidalies avait repris à son compte l’idée d’un « curseur » qui chemine au sein de certains élus socialistes, pour exempter les maires des petites communes de la règle du non-cumul: « Est-ce que cela sera 20.000 habitants, ou 3.500, cela fera partie du débat ».

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