29 mars, 2024

Pourquoi François Fillon est mon candidat !

Les fêtes de Pâques sont pour de très nombreuses familles l’occasion de se retrouver et d’échanger. A la veille du premier tour de l’élection Présidentielle du 23 avril prochain, beaucoup évoqueront ce sujet, toutes générations et toutes opinions confondues.
Pardonnez-moi de m’inviter à vos échanges, mais en raison de l’importance de l’enjeu et parce que nous avons fait, à un moment ou un autre, chemin ensemble dans nos vies professionnelles, publiques ou amicales, je me sens le devoir de vous donner mon avis.

Je ne parlerai que des deux candidats qui sont en compétition l’un contre l’autre pour accéder au 2ème tour, auquel participera presque inévitablement Madame Le Pen. Ces deux candidats sont François Fillon et Emmanuel Macron. J’écarte les plus petits, non par mépris, mais parce qu’ils ne peuvent que figurer et donc disperser des voix qui pourraient être utiles. L’élection Présidentielle de 2017 se jouera dès le premier tour. Se disperser le 23 avril c’est la certitude de se voir infliger un choix que l’on n’aura pas voulu. Ce fut le cas des socialistes en 2002 qui, parce qu’ils étaient dispersés, durent choisir entre Chirac qu’ils n’aimaient pas et Jean-Marie Le Pen qu’ils détestaient. Première règle donc, ne pas s’éparpiller.
Deuxième règle, choisir l’intérêt de la France plus que le charme de la personne. Le charme dure le soir de l’élection, les erreurs plombent le pays pour 5 ans.
Troisième règle, la France peut réussir dans les 5 ans si, et seulement si, elle suit les formules qui marchent dans les pays qui réussissent et qui sont nos voisins :
– Travailler plus, en commençant plus tôt par l’apprentissage et l’alternance et en s’arrêtant 3 ans plus tard, comme ailleurs en moyenne en Europe. Plus d’actifs ce sont moins de charges sur les salaires et donc plus d’emplois. En Suisse, par exemple, 82 % des 16-65 ans travaillent contre 62 % en France : ils sont mieux payés et le chômage est quasi inexistant. Ces voisins ne donnent pas de leçons au monde, ils se contentent de réussir comme le font d’ailleurs les autres grands pays qui réussissent. François Fillon est le seul à le dire et donc le seul à pouvoir faire bouger les lignes favorablement à l’emploi.
– Une dépense publique plus modeste : les dépenses engendrent les impôts et les déficits. Evidemment, cela ne fait plaisir à personne que la dépense publique soit maîtrisée, car tous à un moment ou un autre nous pensons en bénéficier. Mais les impôts et les déficits publics freinent et découragent les investissements privés. Les usines modernes qui ne seront pas construites en France pour cette raison, ce sont des emplois en moins et des importations en plus, tant qu’on pourra encore les payer. Et là encore, seul François Fillon a le courage du diagnostic vrai, l’Etat est en faillite.
– Maîtriser la dépense publique, c’est possible. D’autres pays y sont parvenus : moins d’Etat et plus de confiance. Il faut que la France redevienne, en effet, un pays où l’on aura confiance les uns dans les autres parce que l’esprit de responsabilité sera partagé par le plus grand nombre. Confiance et responsabilité pour les familles en charge de l’éducation des enfants. Confiance et responsabilité pour tous les parents et de tous les adultes, élus ou employeurs pour former utilement les jeunes. Confiance et responsabilité pour les collectivités locales en charge de la vie quotidienne, confiance et responsabilité pour les agriculteurs, les artisans, les entreprises pour créer des richesses. Tout décider à partir de l’Etat, à partir de Paris, soit au nom de Bruxelles, soit au nom de la précaution généralisée, tue l’initiative individuelle et fait s’accumuler les gâchis collectifs. J’ai confiance dans nos fonctionnaires qui se sentent trop souvent ni compris ni soutenus. J’ai confiance dans les initiatives privées qui sont trop souvent découragées par les règlements avant même d’aboutir. C’est ma troisième raison de soutenir François Fillon : il connaît notre vie quotidienne car il a été maire, patron de département, de région, Ministre et Premier Ministre. Ce n’est pas un produit des médias, une étoile filante numérique. C’est le candidat d’une majorité solide et cohérente qui organisera demain, dans l’unité et l’écoute de tous, la réussite de la France. Si vous estimez qu’il n’est pas parfait, êtes-vous sûr qu’après 30 ans d’expérience reconnue, il ne soit pas plus rassurant dans ses défauts qu’un candidat qui n’a que 3 ans de vie publique derrière lui exercés à la faveur de la seule volonté présidentielle de François Hollande. Oui Emmanuel Macron remplit des salles et des sondages mais son parcours de responsabilités publiques est bien vide de toutes expériences du quotidien.

On peut se tromper pour le choix de la Palme des films à Cannes, on peut se tromper pour le choix du Prix Goncourt ou le Lauréat de « The Voice » sur TF1. Cela n’a pas de conséquences pour le pays.
Pour la Présidentielle, je ne veux pas que l’on se trompe pour les 5 prochaines années à raison de 5 semaines d’émotion. Nous avons déjà perdu 5 ans depuis 2012 et les décennies précédentes, de droite ou de gauche, n’ont pas tant s’en faut réglé nos problèmes.
Je m’adresse particulièrement à ceux qui sont dans la force de l’âge et qui à juste titre se considèrent comme tels, de 18 à 78 ans pour parodier Tintin. La politique ne doit pas gâcher notre énergie que l’on soit jeune et que l’on ait le temps de « se refaire », que l’on soit mûr et que l’on ne veuille pas être entravé dans son action, que l’on soit plus âgé et que l’on ne veuille pas être spolié d’une vie de travail, nous savons que ce modèle socialiste « ripoliné » ne marche pas et coûte cher.
​Monsieur Macron a besoin de quelques années encore pour savoir s’il est plutôt « zig » et en même temps plutôt « zag ». L’avenir nous dira ce qu’il vaut. Mais la Présidence n’est pas un stage de formation. C’est une charge qui se nourrit d’une expérience solide et qui s’appuie sur une majorité solidaire. François Fillon n’a peut-être pas toutes les qualités mais lui seul a ces deux conditions nécessaires. Il est celui dont la France a immédiatement besoin demain.

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