23 avril, 2024

Sodetal

Je suis l’évolution de la société SODETAL depuis de longues années, veillant notamment, en 1988, à la transition entre le groupe Rhône Poulenc et l’italien Redaelli. Pendant 20 ans (jusqu’en 2008), malgré les difficultés, l’entreprise a pu être maintenue.

De la même façon, j’ai soutenu l’arrivée de Saarstahl en 2008, à l’époque dirigée par un Président Français. Il a considéré que l’adossement à un groupe sidérurgique important était une nécessité. L’initiative courageuse et cependant malheureuse du fil à scier photovoltaïque a montré que Saarstahl cherchait une solution.

Aujourd’hui, je poursuis le dialogue avec les partenaires de Sodetal pour réfléchir à une issue et je salue l’esprit de responsabilité des délégués du comité d’entreprise.

Pour autant, l’effondrement du marché automobile et le coût élevé des investissements pour des produits nouveaux rendent la situation particulièrement critique. Il est vrai que dans ce pays, à force de brimer les transports poids lourds et l’usage des véhicules il ne faut pas s’étonner de la diminution des débouchés qui rend toutes solutions extraordinairement difficiles.

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