28 mars, 2024

La juste colère de Nicolas Sarkozy est salutaire pour la République

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Il faut et il suffit de lire mot à mot la Tribune de Nicolas Sarkozy pour comprendre que sa juste colère est au service de tous les Français. Il pose une question de société fondamentale : les nouvelles technologies permettent-elle à un pouvoir quelconque de détruire l’intimité et donc la liberté de chacun d’entre nous ?

Déjà la loi fixe des règles précises or elles sont insuffisantes et loin d’être respectées par tous. En l’espèce, l’usage des écoutes judiciaires a fait l’objet d’un détournement d’objet et d’un délit.

Le détournement, car les écoutes ont pour mission de confirmer la participation à un délit et non l’exploration de toute l’intimité d’une personne, victime d’une rumeur, durant des mois. Sinon, où serait désormais la limite de l’examen des données numériques : vos communications, vos dépenses, vos déplacements, vos achats, vos loisirs, ou vos relations personnelles parce que vous êtes l’objet d’une rumeur pouvant être analysées, décortiquées et le cas échéant diffusées.

A la fin des années 30, le Procureur Stalinien Vychinski disait, paraît-il : « Donnez-moi une phrase d’une personne et je la fais condamner ».

Aujourd’hui, la formule serait donc « Donnez-moi votre empreinte numérique et je trouverai bien matière à vous discréditer publiquement »

Au détournement de procédure s’ajoute le délit pénal de violation de l’instruction.

Cette fois, les avocats ne peuvent être soupçonnés, il n’y en a pas. Seuls les magistrats ou les policiers en charge de la procédure peuvent l’être. Mais ce sont leurs employeurs, Mme Taubira et Mr Valls qui doivent nous donner des explications. Ce n’est pas à la victime de la violation de conduire son enquête. Elle n’en a pas les moyens. Ce sont les patrons qui doivent rappeler à leurs salariés leur rôle et leurs devoirs. C’est aux Ministres de rendre compte de la loyauté des services publics.

Nicolas Sarkozy en s’exposant personnellement protège ses compatriotes des excès qui pourraient un jour les toucher individuellement pour mille raisons différentes.

Sa juste colère est salutaire pour la République.

 

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