18 avril, 2024

Le 26 mai, pour moi, ce sera Bellamy !

Chère Madame, Cher Monsieur, Chers Amis,

Le 26 mai nous élirons nos représentants au Parlement Européen de Strasbourg. Pour la première fois depuis 20 ans, il s’agira d’une liste nationale, faisant fi de l’enracinement territorial des candidats.

Le vote sera donc strictement politique et l’on compte plus de 30 listes, dont beaucoup ne pourront même pas imprimer leurs bulletins de vote !

C’est une histoire de fou alors que l’enjeu devait être simple. Les Français n’auraient-ils donc, comme seul choix utile, que la liste du Président, ou bien celle de son challenger battu en mai 2017, Mme Le Pen ? Non, naturellement et heureusement !

Depuis 2 ans, j’ai acquis deux certitudes : Mme Le Pen est toujours hors d’état de présenter un projet pour la France et Emmanuel Macron n’est pas magique, bien au contraire. Soyons honnêtes, il n’est pas le seul dans ce cas.

J’apprécie que Les Républicains et le Centre aient choisi une tête nouvelle, jeune enseignant du public, philosophe et spécialiste de l’éducation, François-Xavier Bellamy. A 32 ans, élu municipal depuis 11 ans, il ne porte aucune part du passé de la Droite, mais il en forme assurément un atout pour l’avenir. Candidat aux côtés d’Arnaud Danjean et de Nadine Morano, dont les compétences ne sont plus à prouver, il nous permet aujourd’hui d’éviter le duopole frustrant Loiseau-Bardella, et de proposer une liberté de penser la France et un renouveau européen.

Tant mieux, car si Mme Le Pen semble ne rien avoir appris depuis son échec de mai 2017, nous avons, nous, beaucoup appris sur le Président Macron. Et en particulier, que sa solitude affirmée, était une mauvaise compagnie. Dans les épreuves de toute nature le Président nous a étonné par son singulier isolement : avoir raison contre tous, en France comme en Europe, repousser ceux qui ne lui étaient pas hostiles tant s’en faut mais pas alignés, puis se fâcher avec les Français de base (par des prélèvements sur les retraites, par exemple). Il n’a pas su pour autant rassurer les responsables par son refus, durant 2 ans, de s’attaquer en profondeur à nos dépenses publiques nationales. Nos déficits et en conséquence les charges fiscales d’aujourd’hui et de demain sont toujours aussi menaçantes.

Sa liste de candidats européens témoigne des contradictions de La République En Marche : une directrice de l’ENA en tête, alors que le Président veut supprimer cette école, et un écolo sectaire en second alors qu’il nous dit s’intéresser à l’industrie et à l’agriculture au moment même où ce candidat décourage par ses positions excessives.

Laisser seul Macron face à Le Pen c’est accepter de n’envisager que les seules mauvaises solutions : la solitude imprévisible du plus jeune et l’obscurantisme obstiné de la dame !

De toutes les listes, seule celle de François-Xavier Bellamy, Centre et Républicains, peut casser le couple décourageant de l’aventure personnelle, d’un côté, et du ringardisme anti-européen, de l’autre !

Un peu d’air neuf, un peu plus de choix, une espérance pour les années à venir, et donc beaucoup de Bellamy pour que le couvercle Macron-Le Pen n’étouffe pas la vie politique française, tel est mon vœu à l’occasion de ce rendez-vous. Je tenais à vous en faire part.

Espérant que chacun d’entre nous puisse entraîner avec lui, jusqu’à l’isoloir, les plus jeunes afin qu’ils participent à une notion forte, faite de solidarité, de collaboration et d’ambition : l’Europe.

Je vous prie de croire, Chère Madame, Cher Monsieur, Chers Amis, à l’assurance de mes cordiales salutations.

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